Chez le Mège en 1825
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Chez Gaillet (ou Gaillé)
Hameau de Teyjat qui domine le bourg au nord.
 
Chez le Mège
Ferme isolée près de Caillaud.
Il y avait autrefois 2 fermes, il n'en subsiste qu'une qui n'est plus occupée.
En vieux français, un mège est un médecin généraliste autodidacte, botaniste, alchimiste et un peu sorcier (on dirait aujourd'hui un guérisseur).
Cimetière (au)
Lieu-dit du cadastre près du bourg.
 
Claud (le)
Clau ou claud désigne un champ clos ou un bois.
 
Claud des Landes
Lieu dit du cadastre, est de Boisbernard.
Tuilerie près de Bellevue, sur la D.93
 
Clauds (les)
Lieu dit du cadastre, nord de Boisbernard.
 
Clauds de Bourbon (ou Bourdon ?)
Lieu-dit du cadastre, terres en partie boisées, est de Vaubrunet.
 
Clédières (les)
Lieu-dit du cadastre, terres en prairie, près des planes.
 
Cloches
voir église.
 
Colons (terres des)
Lieu-dit du cadastre, est de Chauffour.  Colonisateurs ou pigeons ?
 
Combeau (le)
Combeau ou combau désigne un bas-fond.
 
Combles (les)
Lieu-dit du cadastre, terres en partie boisées près du Forestier haut. Combele : ancien français : petit vallon.
 
Cornette (la)
Désigne un coin, une pièce de terre angulaire. La Cornette est effectivement une pièce de terre triangulaire qui jouxte la D. 92.
Coupe (la)
Lieu-dit du cadastre, près de Gourjout (au dessus de l'étang). Espace où le bois a été coupé ?
 
Courades (les)
Lieu-dit du cadastre, près du Forestier. Syn. de coudraie : lieu planté de coudres (coudriers).
Courdenelle
Lieu-dit du cadastre, au sud de Caillaud.
 
Courria (la)
Terre près des Penauds.
 
Cousset
Fief situé en partie sur Teyjat, en partie sur Varaignes.
Le seigneur en porte le nom. Il a sa chapelle avec sa litre et ses tombeaux dans l'église de Bussière-Badil. Le fief du Cousset appartenait à partir du XVème ou XVIème siècle à la famille de Marendat (Laugardière, « Monographie de la ville et du canton de Bussière-Badil).
Cailloux (les)
Lieu dit du cadastre, sud-est de Chauffour.
 
Cane (la)
Lieu dit du cadastre, sud-est de Chauffour.
En Dordogne, caneba désigne une bonne terre ou une chènevière.
 
Caqueynes (les)
Lieu dit du cadastre, nord de Bouère.
 
Cassas (les)
Lieu dit du cadastre, ouest de Chauffour.
Plusieurs étymologies possibles : causses, lieu planté de chênes ?
 
Causses (les)
Lieu-dit du cadastre, terres boisées à la pointe nord de la commune.
Terre ou plateau calcaire et sec.
 
Cavailles (les) ou les Cavailler
Lieu-dit du cadastre, près de Lauterie.
Ce toponyme évoque des chevaux.
 
Chapelaux (les)
Lieu-dit du cadastre, terres du coteau sud le long de la route de Teyjat au Forestier.
 
Charbandes (les)
Lieu dit du cadastre, entre le bourg et Bouère.
 
Charpes (les)
Lieu-dit près de Gourjout et du Forestier (emplacement de l'étang).
Charpe est synonyme de charme (arbre).
Ce coteau nord est assez escarpé, ce qui pourrait proposer une autre étymologie.
 
Chatanière (la)
Lieu dit du cadastre, nord de Boisseuil.
Désigne probablement une châtaigneraie.
 
Chatelard (le)
Syn. de château.
Manoir et hameau de Teyjat, en direction de Soudat.
Le domaine comportait aussi un moulin sur le Pontet (commune de Soudat).
Au XVème siècle, le fief est la propriété de la famille Chevreuse qui vend en  
1590 au seigneur du Bourdeix.
En 1619, le fief est revendu à Nicolas Gaultier, sieur de Jomelières, écuyer.
De 1722 à1741, le fief appartient à Annet Urtelle, puis à partir de 1748, à  
Jean Pabot. (Laugardière, monographie de la ville et du canton de Nontron)
Le château est reconstruit ou en tous cas profondément remanié dans la  
seconde moitié du XIXème siècle par Antoine Georges Pabot du Chatelard  
(1832-1898), maire de Teyjat et son épouse Anne Marie d'Estriché de Baracé.  
Cette héritière d'une puissante et vieille famille d'Anjou a apporté au Chatelard  
toutes ses transformations et une mode de pierre blanche et d'ardoise dotée  
d'une certaine douceur angevine...
Il restera dans la famille Pabot du Chatelard jusqu'en 1930.
Le Chatelard comptait 64 habitants en 1820.
Caberne (la)
Lieu-dit du cadastre, nord-est de Beaumont.
Syn. de caverne.
 
Caillaud
Hameau de Teyjat, situé sur une hauteur qui domine le Marcorive.
Son nom vient peut-être de caillou (pierre).
Vers 1830, la famille Bernard est propriétaire de la plus grande partie du Hameau. A cette époque, André Bernard dit ‘Picotte' est conseiller municipal.
Les « cahiers de la chapelle st Robert » n° 11 décrivent les occupations de ce propriétaire-cultivateur de Caillaud (article de O-A Plazer).
Caillaud comptait 44 habitants en 1820.
Chatelard (les grandes pièces du)
Lieu dit du cadastre, ouest du Chatelard.
 
Chauffour
Hameau de Teyjat en direction du Bourdeix.
Son nom fait probablement référence à un four à chaux.
Chauffour, un des plus importants villages de Teyjat, comptait 77 habitants en 1820.
Chauffour (terres de)
Lieu dit du cadastre, nord de Chauffour.
 
Chaumes (les)
Lieu dit du cadastre, ouest du Forestier, en limite de Varaignes.
Chaume : friche ou terrain herbeux.
 
Chaveroche
Lieu-dit du cadastre, près de Boisbernard, Chaveroche est aussi une commune de Corrèze. Son nom viendrait de Cavarupe (roche creusée).
 
Chez Bouenne
Lieu-dit du cadastre ; terres qui dominent le bourg au nord-ouest.
Les toponymes « chez », fréquents dans la région, sont apparus fin XIVème – début XVème. Ils font suite à la nouvelle répartition des terres après la guerre de cent ans.
 
Chez Gourjout (ou Gourjou)
Hameau au sud de Teyjat.
Un crâne trépané de l'époque néolithique y a été découvert. Les traces de cicatrisation montrent que le patient avait survécu au moins quelques mois à l'intervention.
Gourjout comptait 30 habitants en 1820.
nb: les noms soulignés ouvrent un lien vers une carte qui permet leur localisation
Chez Gourjout: porte ancienne avec blason
Chez Gaillet
Chauffour: 2 vues du hameau
le Chatelard
Caillaud: 3 vues du hameau
     Eglise St Pierre es liens: la nef avant restauration
le Chatelard et Lauterie sur la cadastre de 1825
Chez Gourjout
Chez le Mège
Cros du sable (le)
Bois qui longe la D.92 près du Chatelard.
Le toponyme cros se rapportant à une excavation, faut-il y voir une carrière de sable ?
 
Croix du Chatelard
Terre en grande partie boisée au sud du Chatelard.
 
Dolmen (ou demi-dolmen)
 « Ce demi-dolmen, dit pierre plate, est en granit du pays et placé dans une vigne appartenant à M. Féraud. Il a 1m82 de longueur, 1m55 de largeur et 0m35 de hauteur. Le cercle qui figure au centre est-il primitif ? Aux alentours, on trouve des fragments de silex travaillé. »
(bulletin de la société historique du Périgord, 1879).
Situé entre le Chatelard et Vaubrunet, près de la D.92, à peu près au point culminant du secteur (221m), ce dolmen a été débité en morceaux vers 1900 et transporté à quelques dizaines de mètres de son emplacement primitif. Les morceaux alignés en bordure du bois sont encore visibles.
Le hameau de Caillaud en 1825
       Teyjat de C à E
Espace muséographique et entrée de la grotte
     Les morceaux du dolmen
Espace muséographique Pierre Bourrinet
Du nom de l'instituteur de Teyjat qui mit à jour les gravures de la grotte de la mairie, l'espace muséographique présente l'ensemble pariétal de la grotte soit une cinquantaine de figures animalières (bisons, aurochs, ours...) et le mobilier découvert à l'abri Mège, site voisin de la grotte. Gravures et mobilier sont présentés dans le cadre d'un parcours thématique évoquant la vie quotidienne des derniers chasseurs-cueilleurs magdaléniens et d'une projection vidéo.
Le musée inauguré en 1999 est ouvert tous les jours en juillet-août de 14h30 à 18h30 (10h à 12h et 14 à 18h le samedi). Malheureusement, la plupart du mobilier trouvé sur les sites de Teyjat se trouve, soit au musée de St Germain en Laye, soit à l'étranger.
 
Etang d'Assat (ruisseau de l')
Ruisseau limitrophe de la commune de Soudat qui forme le Crochet après son confluent avec le Pontet.
Eglise
Elle date du XIIème siècle pour ses parties les plus anciennes (porche, sud de la nef). Quatre travées voutées d'ogives sont du XVIIème siècle et les quatre travées nord sont du XVIème et XIXème. La statue de St Roch daterait selon Jean Secret du XVIIIème siècle.
A l'initiative du curé Mounier, le clocher flèche a été ajouté en 1905 devant le portail du XIIème.  
L'église de Teyjat est consacrée à Saint Pierre-es-Liens. D'après la tradition, l'apôtre Pierre emprisonné à Jérusalem, fut miraculeusement délivré par un ange qui brisa ses fers. Plus tard, emprisonné à Rome par Néron, il fut libéré par des geôliers qu'il avait convertis. L'église St Pierre aux liens de Rome conserve les chaînes de ses deux prisons, qui se sont miraculeusement soudées ensembles quand elles ont été réunies.  
La libération miraculeuse de St Pierre justifie la consécration d'un certain nombre d'églises « St Pierre-es-liens » et une fête spécifique le 1er août (la St Pierre proprement dite se fête le 29 juin). Cette date correspond à la fête du dieu gaulois Lug et il semble que l'on trouve beaucoup d'églises St Pierre-es-liens sur d'anciens sites consacrés à ce dieu gaulois.
On demande à St Pierre-es-liens de "délier" la fièvre et la rage. Pierre est aussi le patron des moissonneurs qui sont eux-mêmes des lieurs de gerbes.
D'importants travaux de réparation et de restauration ont été entrepris en 2010-2012. Voir la page qui leur est consacrée.
Voir également page consacrée aux fresques et au mobilier de l'église.
Cette petite cloche, d'après l'abbé Lecler serait datée de 1558.
Dans un article publié en 1901 dans un bulletin de la Société Historique e t archéologique du Limousin, il y lisait:
+ Ave Maria M Vc L VIII
mais reconnaissait que les lettres étaient mal venues et qu'il fallait peut-être lire Sancta Maria ; les mots sont séparés par un écusson ou cartouche portant une croix ordinaire.
La grosse cloche fut fondue par M Vautier à St Emilion.
Ce modeste dessin de l'abbé Brugière vers la fin du XIXe siècle est la seule représentation que nous connaissions de l'église avant la construction du clocher. Une question vient à l'esprit : Pourquoi n'a-t-il pas représenté les contreforts? Tout prouve pourtant qu'ils étaient présents:
- A cause de la poussée des voûtes, les murs ne résisteraient pas sans ces éléments.
- Les archives pourtant nombreuses sur le XIXe siècle ne mentionnent aucunement la construction ou la reconstruction de ces contreforts.
Ce dessin est quand-même intéressant car nous avons l'allure générale du pignon qui a été abaissé et devant lequel le clocher a été édifié en 1905, ainsi que les deux niches dans lesquelles se situaient les cloches.
Le même abbé Brugière nous confirme bien, dans son ouvrage Exploration campanaire du Périgord, qu'il y avait deux cloches dont le poids est l'une de 600 kg, l'autre d'un peu plus de 200 kg. La plus petite est la plus ancienne.
A gauche, la petite cloche, à droite, la grosse cloche.
Ci-contre, le dolmen dessiné par A. de Roumejoux en 1877 (bibliothèque de Périgueux).
Ci-dessus, ce qu'il en reste aujourd'hui.